Jean-Pierre Chevènement, « ami de l’Algérie » et président de l’Association France-Algérie effectue depuis mercredi une visite dans le pays.
L’ex-sénateur de Belfort, qui aime se définir comme un « ami de l’Algérie », est en visite dans le pays depuis mercredi 8 octobre. Une visite qui prendra fin samedi avec une conférence organisée à l’Institut français d’Alger.
« Le lâche assassinat de notre compatriote, le malheureux alpiniste Hervé Gourdel, ne change rien à l’amitié qu’il y a entre le peuple français et le peuple algérien », a-t-il déclaré hier, jeudi 9 octobre, en marge d’une visite dans la wilaya de Tizi-Ouzou. « Le peuple algérien a lui-même été victime, au-delà de toute mesure, du terrorisme et naturellement nous sommes unis et nous nous serrons les coudes pour faire face à ces comportements odieux », a-t-il ajouté. Arrivé mercredi en Algérie pour une « visite d’amitié », Jean-Pierre Chevènement a rencontré plusieurs responsables politiques. Jeudi, il s’est entretenu avec le Premier Ministre, Abdelmalek Sellal, à propos de l’évolution des relations algéro-françaises dans divers domaines. Il a ensuite discuté avec le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, afin de faire le point sur la situation au Sahel. « Les avis de l’Algérie [concernant les problèmes régionaux et internationaux] sont toujours précieux parce qu’ils sont sages et raisonnés », a-t-il déclaré à l’issue de cet entretien.
Jeudi, Jean-Pierre Chevènement s’est ensuite rendu à Tizi-Ouzou pour visiter le nouveau pôle d’excellence de Oued Fali.
Jouissant d’une très bonne réputation en Algérie, Jean-Pierre Chevènement joue souvent le rôle de médiateur entre Paris et Alger lorsque les relations entre les deux capitales se crispent.