Justice/ L’Algérie présentera la demande d’extradition de Mesli dans les délais

Redaction

Le 20 août dernier, Rachid Mesli, l’avocat de l’ex parti dissous, le FIS (Front Islamique du salut), réfugié en Suisse depuis 2000, a été arrêté par les services de sécurité italiens alors qu’il entrait, avec sa famille, dans ce pays. Une arrestation survenue en exécution d’un mandat d’arrêt international lancé par l’Algérie à son encontre.

Selon Amnesty international celui-ci «a été inculpé par contumace par la justice algériennes pour appartenance à un groupe terroriste armé opérant à l’étranger, après que deux hommes, arrêtés en mars 2002, ont été forcés sous la torture par les forces de sécurité algériennes, à faire des déclarations dans lesquelles ils ont avoué avoir des liens avec lui et avec un groupe armé».

Jeudi, le ministre de la Justice et garde des sceaux, Tayeb  Louh, a affirmé que l’Algérie «présentera à l’Italie, dans les délais, la demande d’extradition». Il faut rappeler que c’est la Cour d’appel de Turin qui devra se prononcer sur l’extradition ou non de Rachid Mesli.

Le ministre a indiqué que la justice italienne a accordé à l’Algérie un délai de 40 jours, à compter de la date de son arrestation, pour préparer un dossier. En d’autres termes, le ministère de la Justice a jusqu’à fin septembre pour formuler sa demande. «Le dossier sera fin prêt dans les délais  avant son envoi par voie diplomatique», a déclaré Louh, pour qui «cette affaire n’est pas la première du genre et elle ne sera pas la  dernière».

Elyas Nour