La Cour d’Alger rouvre le dossier du scandale Sonatrach/ Aucune convocation n’a été adressée à Chakib Khelil

Redaction

Le ténébreux scandale Sonatrach est de retour au tribunal d’Alger. C’est le procureur général près la Cour d’Alger, Brahmi Hachemi, qui a fait cette annonce. L’affaire Sonatrach 1 est inscrite au rôle de la présente session du tribunal criminel d’Alger (2ème session criminelle de 2015), a-t-il expliqué. 

19 hauts responsables du groupe Sonatrach et de compagnies étrangères sont officiellement impliqués dans cette affaire. « Des convocations seront adressées, dans les prochains jours, aux personnes concernées par l’affaire, à savoir les accusés, les parties civiles et les témoins », a indiqué encore Brahmi Hachemi.  Ceci dit, le nom de Chakib Khelil ne figure nullement dans la liste des personnes destinataires de ces convocations.

L’ancien ministre de l’Energie, le premier responsable du secteur à l’époque des faits, ne sera donc toujours pas entendu par la justice algérienne, même pasen tant que témoin.

On retrouve parmi les prévenus uniquement l’ancien PDG du groupe Sonatrach, Meziane Mohamed, le PDG d’un groupe allemand ainsi que huit (8) directeurs exécutifs du groupe Sonatrach, dont Amar Zenasni, responsable du transport par pipeline et le directeur des activités  »amont » Belkacem Boumediene.

Soulignons enfin que les accusés, dont sept sont en détention, doivent répondre des chefs d’inculpation de direction d’une association de malfaiteurs, passation de marchés en violation de la législation et du règlement, octroi d’avantages injustifiés au profit d’autrui et corruption.