La Libye a décidé de fermer ses frontières avec l’Algérie, le Niger, le Tchad et le Soudan. Le pays souhaite renforcer la sécurité dans le sud, qu’elle a décrété « zone militaire fermée ».
La fermeture de ces frontières sera temporaire, le temps de sécuriser la région, a prévenu la Libye. La décision provient de l’Assemblée Nationale libyenne qui a décrété que « Les régions de Ghadames, Ghat, Obari, al-Chati, Sebha, Mourzouk et Koufra dans le sud libyen sont considérées comme des zones d’opérations militaires fermées. » La frontière avec l’Algérie sera donc fermée, ainsi qu’avec le Niger, le Tchad et le Soudan. En revanche, celles avec l’Égypte et la Tunisie resteront ouvertes.
Lutter contre l’immigration malienne
La Libye tente ainsi de se protéger contre l’éventuel risque de l’immigration illégale. Une député interrogée par l’AFP, a expliqué que la Libye connaît une « hausse de flux des immigrés clandestins, en prévision d’une éventuelle action militaire internationale au Mali » afin de chasser les groupes armés qui en occupent le Nord.
Les trafics en tout genre, la bête noire de la Libye
En plus, depuis la chute de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye fait également face au développement de milices indépendantes qui cherchent à s’emparer des territoires voisins profitant de l’affaiblissement du pouvoir central. Sans oublier que ces frontières sont un lieu de transit pour des trafics en tout genre : armes de guerre, drogues et même traite des personnes.
