16 H 30 : le président français François Hollande a confirmé samedi après-midi « de manière certaine » la mort d’un des principaux chefs d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), l’Algérien Abdelhamid Abou Zeid, tué fin février par l’armée française dans le massif des Ifoghas dans le nord du Mali. « Le président de la République confirme de manière certaine la mort d’Abdelhamid Abou Zeïd survenue lors des combats menés par l’armée française dans l’Adrar des Ifoghas au Nord du Mali, à la fin du mois de février », a annoncé samedi la présidence française. « Cette disparition de l’un des principaux chefs d’Aqmi marque une étape importante dans la lutte contre le terrorisme au Sahel », ajoute ainsi le communiqué de l’Elysée.
L’Emir Algérien Abdelhamid Abou Zeid, 46 ans, de son vrai nom Mohamed Ghdiri, ancien membre du Groupe islamique armé (GIA) puis du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), l’un des chefs redoutables d’Al Qaïda au Maghreb Islamique, a été bel et bien tué, révèle samedi, sur son site internet le prestigieux quotidien français Le Monde.
D’après cette source, le chef terroriste algérien « a bien été tué lors des opérations menées par l’armée française et l’armée tchadienne dans l’adrar de Tigharghar au nord du Mal ». Le quotidien français cite « des sources officielles » et croit savoir que l’Elysée va « communiquer sur cette confirmation dans la journée de samedi ». Le Monde a révélé également que « c’est d’Algérie qu’est venue il y a quatre jours la confirmation de l’identité du cadavre des Ifoghas, sur lequel les soldats français avaient effectué des prélèvements organiques ». Les analyses effectuées sur les fragments d’ADN familiaux dont disposaient les services de sécurité algériens « ont permis à la demande de Paris, par recoupement, d’identifier formellement l’homme », poursuit le quotidien français. Signalons que pour l’heure, les autorités algériennes ne se sont pas exprimées à ce sujet et n’ont nullement confirmé la mort du chef terroriste Abou Zeid.