Procés de l’affaire Khalifa Bank : trois ministres et Abdelmadjid Sidi Said seront auditionnés

Redaction

Le nouveau procès d’El Kkhalifa Bank débutera demain mardi au tribunal de Blida. Ce nouveau procès a été programmé après prolongement de la première session ordinaire de l’année 2013 du tribunal criminel de Blida (du 21 janvier au 28 mars), dont la durée a été prorogée sur décision du procureur général, Boumediene Bacha, après l’approbation par la Cour suprême, le 19 janvier 2011, des pourvois en cassation introduits par la défense et par le ministère public, nous apprend à ce sujet l’agence de presse  public l’APS.

Selon cette dernière source, pas  moins Soixante-quinze  accusés et quelque 300 témoins, ont été convoqués par le tribunal, qui sera présidé par le juge Antar Menouar, pour ce second procès de l’affaire Khalifa. Et parmi les témoins qui sont convoqués, et seront auditionnés, on retrouve le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci (ancien ministre des Finances), le ministre des Finances, Karim Djoudi, le ministre de l’Habitat et de l’urbanisme, Abdelmadjid Tebboune, et le secrétaire général de l’UGTA Abdelmadjid Sidi Said.  Une source judiciaire a indiqué également à l’APS qu’une cinquantaine de personnes constituant la partie civile dans cette affaire sont, également, concernées par ce pourvoi en cassation.

Pour rappel, le premier procès, tenu en mars 2007, dans l’enceinte de ce même tribunal s’est achevé par la prononciation de peines allant d’une année à 20 ans de prison, et la relaxation d’une cinquantaine de personnes, parmi les 94 prévenus jugés en comparution. Dix autres accusés avaient été condamnés par contumace. Cette fois-ci, « le principal accusé dans cette affaire, Abdelmoumène Rafik Khelifa, n’est pas concerné par ce second procès ». Et pour cause, d’après l’adjoint principal du procureur général près la Cour de Blida, Zerkerras Mohamed, »Abdelmoumène Khelifa avait déjà été condamné à la perpétuité par contumace, et de ce fait il ne peut être rejugé dans une même affaire, sauf s’il venait à introduire un pourvoi en cassation ».