L’Algérie sera sur ses gardes en cas d’intervention militaire dans le Nord Mali. Les autorités algériennes ont « assuré qu’elles fermeraient leurs frontières » a déclaré ce mardi 13 novembre, le président de la Commission de la Cédéao, Kadré Désiré Ouedraogo.
« Les autorités algériennes ont déjà assuré qu’elles fermeraient leur frontière », a déclaré M. Ouedraogo lors de sa visite à Paris. Même si l’Algérie soutient le Mali, elle préfère se protéger d’une contagion de la crise malienne, et de l’arrivée des islamistes sur son territoire.
La position algérienne semble sans cesse changer sur la question de l’intervention militaire. Alors qu’elle semblait résolue à tolérer l’intervention, l’usage de la force, ce choix politique indique que l’Algérie craint encore la solution militaire à quelques kilomètres de ses terres. De plus, Amar Belani, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a réaffirmé que » le dialogue reste l’option préférée dans la résolution de la crise politique au Mali et c’est la position que l’Algérie défend. »
« L’Algérie a toujours été à nos côtés. Je suppose qu’elle partage nos vues et nos appréciations » a toutefois souligné M. Ouedraogo, précisant qu’Alger avait participé à toutes les réunions de préparation d’une intervention africaine initiée par la Cédéao (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest).