Les informations indiquant que le pouvoir veut impliquer certains partis politiques de l’opposition dans la future configuration politique du pays restent encore théoriques. Selon Libre Algérie, le journal du FFS (Front desForces Socialistes), le parti de Hocine Ait Ahmed, « a refusé d’entrer dans le gouvernement d’Abdelmalek Sellal ».
Sur le site Internet de cette publication, on peut lire que le Premier Ministre, Abdelmalek Sellal, a proposé au plus vieux parti de l’opposition «deux portefeuilles ministériels». Mais l’instance présidentielle du FFS a décliné l’offre. «La Direction nationale du FFS a décliné cette proposition au motif que la priorité du FFS c’est la reconstruction d’un consensus national et l’organisation d’une conférence nationale de consensus et que le FFS n’envisage pas d’entrer dans un gouvernement avant l’aboutissement de ce projet, qui vise à élaborer avec l’opposition politique, la société et le pouvoir, un programme consensuel de sortie de crise», indique-t-on encore sur Libre Algérie.
Au lendemain de la réélection d’Abdelaziz Bouteflika, le 17 avril dernier, pour un quatrième mandat, des informations ont été «distillées» selon lesquelles, des «propositions» seront faites à certains partis afin qu’ils intègrent le gouvernement. Si du côté des autorités, cette logique s’apparente à une manière d’ «associer» le plus grand nombre d’entités dans le futur processus, marqué par une réforme constitutionnelle, pour les partis de l’opposition, ce n’est qu’une manœuvre pour casser la «dynamique» qui s’est installée, depuis l’élection, avec les nombreuses réunions de consultations entre plusieurs partis. Des rencontres qui visent à mettre sur place un «consensus» afin de réussir à «imposer» une alternative. Il se pourrait que d’autres partis soient aussi contactés pour intégrer le gouvernement. Les noms du gouvernement devraient être dévoilés d’ici ce week-end.
Elyas Nour