Le fils de l’ancien dirigeant du Front Islamique du Salut (FIS), un parti dissous, Ali Belhadj, l’une des figures de proue de l’islamisme politique en Algérie, est au cœur d’une affaire de terrorisme que le tribunal criminel d’Alger examinera le 22 janvier prochain.
Le fils d’Ali Belhadj compte parmi les 15 terroristes présumés qui seront jugés pour implication dans des actes terroristes graves, rapporte lundi l’APS qui cite une source judiciaire. Parmi les accusations retenues contre les mis en cause, il y a la « formation d’un groupe terroriste armé, homicide volontaire avec préméditation et utilisation d’explosifs ». Il est à souligner que plusieurs sources médiatiques ont présenté Abdelkahar Belhadj comme membre d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
En 2011, plusieurs médias ont rapporté que le fils d’Ali Belhadj a été tué avec deux complices dans un véhicule kamikaze en route pour Alger. Abdelkahar Belhadj aurait péri avec deux complices kamikazes dans l’explosion de leur voiture Hyundai Atos grise à une soixantaine de kilomètres d’Alger, avait expliqué, à l’époque, une source gouvernementale à l’AFP. Ceci dit, cette information ne semble pas confirmée puisque le « terroriste présumé » devrait être jugé le 22 janvier prochain à Alger…
