Le « Front National » confirme la participation de l’armée algérienne au défilé sur les Champs-Elysées le 14 juillet

Redaction

La participation de l’Algérie au défilé du 14 juillet à Paris n’est pas une blague de mauvais goût. C’est le Front National (FN), le parti de l’extrême droit française, qui le confirme.  Le FN rapporte ainsi les propos du secrétaire d’Etat français chargé des anciens combattants.

« Le député RBM Gilbert COLLARD a demandé au secrétaire d’Etat chargé des anciens combattants si, comme le laissait supposer une rumeur instante, les troupes algériennes allaient défiler sur les Champs-Elysées le 14 juillet 2014. A cette question, le ministre a répondu par l’affirmative en prétextant qu’il s’agissait d’une invitation dans le cadre des cérémonies honorant les combattants de 14-18 », révèle ainsi jeudi le FN dans un communiqué rendu public sur son site internet.

Le parti français d’extrême droite n’a pas manqué de crier au scandale et estime que la présence dans les rues de Paris « de l’armée nationale algérienne pose un problème politique et un problème moral grave ». Problème politique ? Oui relève le FN  car « l’Algérie est un Etat policier dirigé d’une main de fer par une caste prédatrice et un autocrate », déplore-t-il. Mais le parti dirigé par Marine Le Pen pousse l’outrecuidance jusqu’à affirmer que « l’armée algérienne est née au sein même du FLN » qu’il qualifie « d’organisation terroriste » et qu’il accuse d »avoir « massacré et spolié des dizaines de milliers de personnes sans jamais exprimer le moindre remords ou adresser la moindre compassion envers les victimes », dénonce le Front National qui ne recule devant rien pour défendre ses positions xénophobes et racistes à l’égard de l’Algérie.

« Cette présence militaire honteuse sur le sol français est une provocation indigne et le signe d’un très grand mépris pour tous les morts, disparus ou suppliciés victimes de cette armée », déplore enfin le FN qui veut empêcher à tout prix que l’Algérie participe à ce défilé symbolique du 14 juillet. De leur côté, les autorités algériennes n’ont toujours pas réagi et observent le silence face à cette polémique qui ne cesse d’enfler en France.