Le général major Abdelghani Hamel va-t-il rester à la tête de la Police ? C’est la question que s’est posée ce mardi le quotidien arabophone El Khabar dans un article.
L’intérêt de l’interrogation réside dans le fait que celui-ci a été «délégué», en 2010, par le Chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, en tant que Ministre de la défense nationale, du ministère de la Défense, pour gérer la police, pour une période «d’une année renouvelable trois fois au maximum». Cette période étant terminée, le président de la République devrait soit, le confirmer dans ce poste, en trouvant la formule adéquate, soit opter pour une autre personne. En somme, Abdelghani Hamel gérait la Police nationale tout en étant toujours un élément du MDN. Ce genre de décision est de plus assez sensible, rappelons-le.
Né à Tlemcen, le général major Hamel (un grade obtenu en 2010) a été nommé par Bouteflika chef de la garde républicaine en 2008 avant qu’il n’occupe le poste de DGSN en 2010 suite au décès de l’ancien patron de la police, Ali Tounsi. Ce dernier avait été abattu dans son bureau par l’un de ses collaborateurs, en l’occurrence le Colonel Chouaib Oultache. Cela s’est passé un certain 25 février 2010. Abdelaziz El Affani avait assuré l’intérim jusqu’à ce que la Présidence installe, le 7 juillet, Abdelghani Hamel à la tête de la DGSN.
En tous cas, il est clair que la décision du maintien ou non du général major à son poste actuel ne sera pas prise ces jours-ci, étant donné que plusieurs «dossiers» sont restés en suspend. Il s’agit, entre autres, de l’amendement de la constitution, d’un mouvement dans le corps diplomatique ou de la tenue d’un conseil constitutionnel. Pour dire que la maladie du Chef de l’Etat, toujours en convalescence, a bloqué énormément de choses. Et ce n’est sûrement pas la fin de la période de la «délégation» de Hamel du MDN vers la DGSN qui va poser problème.
Elyas Nour