Le gouvernement Sellal adopte la Loi de Finances pour 2015

Redaction

Réuni ce mardi en conseil des ministres, le gouvernemment d’Abdelmalek Sellal a adopté la Loi de finances 2015, déterminant le budget de l’Etat pour l’année à venir.

Rentrée politique en Algérie. Le gouvernement Abdelmalek Sellal, de retour de vacances estivales, a tenu son conseil des ministres de rentrée ce mardi. Une réunion de travail présidée par le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, qui participait là à son 2è conseil des ministres depuis sa réélection pour un 4è mandat en avril dernier.

Ce conseil de ministres était placé sous le signe de l’adoption de la Loi de finances 2015. « Les recettes budgétaires seront en hausse de 11,6% pour atteindre 4.684  milliards DA. Les dépenses budgétaires totaliseront 8.784 milliards DA », souligne un communiqué ministériel repris cet après-midi par l’APS. « Le budget d’équipement s’élèvera à 3908 milliards DA, en hausse de près  de 43% par rapport à 2014, il englobera notamment le financement d’un « programme  en cours » de plus de 1600 milliards DA, et l’inscription d’un « programme neuf »  de plus de 1100 milliards DA, pour les secteurs de l’habitat, de la santé, de  l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur, de l’hydraulique, de l’énergie,  et de la formation professionnelle », précise encore ce document.

Votée ce mardi en conseil des ministres, la Loi des finances pour l’année 2015 prévoit également la suppression de l’article 87 bis du Code de travail relatif à la définition du SNMG. Elle contient également « des dispositions destinées notamment, à l’encouragement de l’investissement,  à la promotion de la production nationale, et à la simplification des procédures  fiscales pour les ménages et les entreprises », indique le communiqué diffusé par l’APS.

Programme quinquennal d’investissements publics 2015-2019 

A ce propos, le Président Abdelaziz Bouteflika a pris la parole, demandant la « diversification des exportations du pays ». « Les efforts de l’Etat pour soutenir la croissance économique par la dépense publique, doivent être  davantage relayés par une plus forte contribution du secteur productif, y compris  pour la diversification des exportations du pays », a déclaré le chef de l’Etat, qui a, par ailleurs, chargé « le gouvernement de  finaliser le projet de programme quinquennal d’investissements publics 2015  à 2019, dont l’esquisse financière a été arrêtée à hauteur de 21.000 milliards  DA, pour le présenter au Conseil des ministres avant la fin de l’année ».

La rédaction avec APS