L’Algérie et la France « vont dans le bon sens » et les petits « problèmes » qui ont existé dans les années précédentes « sont en train d’être réglés ». C’est le message qui a été transmis, en début d’après-midi de jeudi 3 octobre, par l’ancien Premier ministre Français, Jean-Pierre Raffarin et le ministre algérien de l’Industrie, Amara Benyounès.
Le responsable français, venu en facilitateur des investisseurs français, est donc ravi, même s’il reconnaît que le Premier ministre algérien « a tracé une feuille de route très chargée » aux deux parties. Abdelmalek Sellal qui venait de recevoir Raffarin et Benyounès, aurait exigé de travailler sur d’autres secteurs, à l’image de l’agroalimentaire. « Le travail qui a été fait est énorme. Mais un travail très chargé nous attend », a indiqué, souriant, l’ancien premier ministre de Jacques Chirac. Et à Amara Benyounès d’abonder dans le même sens en indiquant que « tous les problèmes en suspens ont été réglés ».
Parmi les « grands problèmes » dont parlaient les deux dirigeants on trouve les dossiers Renault et Sanofi. Or, les deux grandes entreprises ont déjà mis les jalons de leur installation en Algérie. La première a déjà démarré les travaux de son usine à Oued Tlélat, à Oran, tandis que le producteur de médicaments a déjà jeté la première pierre de ce qui est considéré comme la plus grande usine de médicaments de tout le continent africain et de la région Mena.
Pour couronner tous «ces succès», le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault effectuera une visite en Algérie en décembre prochain. Le chef du gouvernement français discutera, avec son homologue algérien, des projets de coopération et vont aborder, certainement, les projets qui n’ont pas encore abouti. Et il y en a encore. C’est le cas de la société française Saint-Gobain et La belle, spécialisée dans l’agroalimentaire.
En tout cas, la visite de Raffarin n’a pas été « inutile » et les Français semblent avoir compris que l’économie peut faire des miracles que la politique n’a pas faits.
Essaïd Wakli