Malgré la crise qui secoue leur parti depuis la démission de Ahmed Ouyahia en janvier dernier, les députés du rassemblement national démocratique (RND) ont réussi à élire leurs représentants au bureau de l’Assemblée populaire nationale.
Le Rassemblement national démocratique dispose de 3 vice-présidents au niveau du bureau. Ils seront désormais occupés par Torchi Boudjmia, député de Mila, réputé pour être proche de Abdesselam Bouchouareb, l’ancien chef de cabinet et homme de confiance de Ouyahia. Le deuxième poste revient à une femme, la députée de Tizi-Ouzou Larfi Ourida. Amine Senouci de Tlemcen clôt le tableau. Les trois postes du RND étaient occupés par Seddik Chiheb, Abdesselam Bouchouareb et Djilali Gouneiber. Les autres formations politiques n’ont pas encore nommé leurs délégués. Il s’agit surtout du Front de Libération nationale qui connaît pratiquement les mêmes problèmes que le RND. Un autre vice- président est occupé par le groupe des Indépendants.
Les partis de l’opposition, eux, ont refusé de faire partie des instances de l’Assemblée nationale. Ni le FFS ni le PT ni l’Alliance verte n’ont accepté d’intégrer le bureau (qui compte 9 vice-présidents), ni les commissions permanentes de l’Assemblée. Ils ont estimé que l’élection législative de mai 2012 n’était pas régulière. Les groupes parlementaires sont entrain de changer leurs représentants dans les différentes instances de l’APN. Même les responsables des groupes vont changer.
Essaïd Wakli
