Pour la troisième fois en l’espace de quelques mois, l’Algérie a reçu la visite du commandant en chef des forces américaines pour l’Afrique (Africom). Le général David Rodriguez, a été reçu, ce matin à Alger, par le chef de l’Etat-major de l’armée, Ahmed-Gaïd Salah, annonce un communiqué du ministère de la Défense. Au menu de leurs discussions : la crise sécuritaire en Libye.
Le communiqué, relayé par l’APS, indique que les entretiens ont eu lieu en présence de hauts cadres du ministère de la Défense, de l’état-major de l’armé et d’une délégation américaine. Elles ont porté sur « l’état des relations de coopération militaire et les voies et moyens susceptibles de la consolider davantage, ainsi que les questions d’intérêt commun relatives au contexte sécuritaire dans la sous-région du Sahel et au voisinage pour une meilleure coordination des actions, notamment dans le domaine de l’échange du renseignement et des expériences dans la lutte contre le terrorisme ».
Le ministère de la Défense n’a pas dévoilé plus d’informations. Mais cette virée intervient en pleine confusion sur la situation sécuritaire en Libye. Les Américains, qui se sont mis à l’écart publiquement, veulent jouer un rôle plus important dans le règlement du conflit qui ronge ce pays. Un rôle qui ne peut être efficace sans le soutien des pays de la région, à commencer par l’Algérie.
En plus de la Libye, la situation au Mali est également au centre de la collaboration entre l’armée algérienne et l’armée américaine, qui dispose de bases de surveillance et de renseignement dans plusieurs pays de la région méditerranéenne.
Essaïd Wakli