Les magistrats algériens réclament le renforcement de l’Indépendance de la Justice en Algérie. « Renforcer l’indépendance de la justice au sein de notre pays est la première priorité du magistrat algérien », a reconnu à ce sujet Djamel Aïdouni qui à présidé une rencontre régionale des membres du SNM près les Cours de justice de l’Ouest.
A l’heure où l’Algérie subit de plein fouet une cascade de révélations fracassantes concernant de multiples scandales de corruption, les magistrats algériens se mobilisent pour réclamer une réelle indépendance de l’appareil Judiciaire. Pour ce faire, les magistrats ont proposé des articles à adopter dans la Constitution, qui est en cours de révision. Des articles qui « vont dans le sens du renforcement de l’indépendance de la justice », a fait savoir le porte-parole des magistrats selon lequel son organisation vise notamment « l’approbation d’un article de loi à la prochaine Constitution, relatif à la composante du Conseil supérieur de la magistrature (CSM). » Cet article de loi suggéré par le SNM permettra de voir les magistrats majoritaires dans la composante du CSM, explique Djamel Aïdouni qui estime enfin que « ce Conseil doit être présidé par le président de la République, tandis que le vice-président de cette même instance doit être le Premier président de la Cour suprême ».