Le pseudo intellectuel et ancien ambassadeur en Syrie et en Irak durant les années 70 a écrit dimanche des propos extrêmement haineux à l’égard des berbérophones et de la population berbère en Algérie. Selon ce défenseur fanatique de l’arabité de l’Algérie, « les Berbères sont des ignorants et des sauvages » ! Des propos dangereux et racistes qui devraient interpeller les juges algériens qui ont le devoir de sanctionner de telles dérives.
Othmane Saadi a habitué les Algériens à ces sorties médiatiques haineuses, où il exprime son racisme anti-berbère en toute quiétude, sans qu’il ne soit rappelé à l’ordre par aucune instance gouvernementale. Aujourd’hui, il franchit un cap dangereux, en allant jusqu’à qualifier les Berbères algériens d’ignorants et de sauvages, qui auraient été « civilisés par les phéniciens et les arabe »s, a-t-il dit dans un texte commis dans les colonnes du quotidien non moins raciste Echorouk, lequel a accepté ainsi de diffuser un appel à la haine en violant, sans vergogne, les principes élémentaires de la déontologie journalistique.
Othmane Saadi a déversé son racisme abject en prétextant qu’il a voulu répondre aux chanteurs kabyles Idir et Lounis Aït Menguellet. Ces derniers ont refusé de participer aux manifestations « Constantine, capitale de la Culture Arabe ». Deux artistes qui ont pris cette décision au nom de leur liberté de conscience. Pourquoi cela dérange tant Othmane Saadi ?