Le Mouvement « Barakat! » ne lâche pas prise. Ni la répression policière ni la violence campagne médiatique enclenchée par de nombreux médias favorables au régime n’ont découragé les membres de ce mouvement contestataire qui réclament la démocratie en Algérie et la fin de la Présidence d’Abdelaziz Bouteflika.
« Le 15 mars prochain nous manifesterons dans la rue devant la Faculté Centrale d’Algérie. La réaction des policiers ne nous s’intéresse pas. Nos revendications sont légitimes. Nous manifesterons et advienne que pourra », explique à ce propos Mehdi Bsikri, un des membres les plus actifs du Mouvement « Barakat! ». Selon notre interlocuteur, le choix de la Faculté Centrale est judicieux car l’université incarne » à nos yeux, les lumières, la science, l’épanouissement, bref l’Algérie que nous voulons bâtir », confie encore notre interlocuteur qui ne manque pas de souligner le caractère pacifique de cette nouvelle manifestation. « Nous manifesterons pacifiquement et la police est chargée de la sécurité de lieux. Nous ne serons pas responsables des lieux », a-t-il ajouté.
Il est à signaler en outre que le Mouvement « Barakat! » a rendu public un long communiqué où il répond aux critiques de ses détracteurs qui l’accusent de » se contenter de dire non à tout sans proposer une sérieuse alternative ». « Le Mouvement Barakat propose une période de transition conduite par les diverses forces politiques nationales dans l’objectif d’établir une deuxième République qui nous débarrassera la deuxième de 52 ans de totalitarisme », ripostent les membres du Mouvement « Barakat! » dans leur plateforme, un texte fondateur que ce mouvement vient de se doter. « Nous voulons un Etat démocratique encadré par une Constitution qui s’inspire de toutes les valeurs de la société algérienne », insistent-ils en dernier lieu.