Le FFS ne perd pas espoir. Malgré l’échec de sa « conférence » de consensus national, le parti de Mohamed Nebbou veut avancer. Dans un communiqué, qui a sanctionné les travaux de son conseil national, le FFS préconise d’expliquer « plus » la démarche qui est la sienne.
Il propose de « travailler à l’élaboration d’un cadre de concertation dynamique et évolutif pour le développement, d’abord d’une perception, puis d’une formulation d’un consensus national ». Un travail qui passe par le développement et la traduction du « discours en actions concrètes se suivant et s’affirmant selon un programme et un agenda cohérents et évolutifs». Cela passe également par le fait d’affiner « les propositions à soumettre aux partenaires en définissant les acquis historiques et les fondamentaux (le cadre institutionnel) avant d’autres propositions à caractère polémique. »
Avant de parvenir à cela, le FFS fait un constat sans concession de la situation du pays. Et le parti s’en prend et à l’opposition et au pouvoir. Ainsi, le parti de Mohamed Nebbou met à dos à dos le pouvoir et l’opposition. Pour lui, la première veut « établir rapport de forces avec le pouvoir institutionnel au travers d’un agenda électoral qui ne transformerait en rien les règles actuelles d’exercice du pouvoir ni les conditions d’implication de la société. » Qaund au pouvoir, il entend « prolonger le système actuel par simple phénomène de ralliement d’appareils et de foules supplémentaires à son point de vue au nom de la patrie en danger ».
Le FFS a lancé, durant plusieurs mois, l’idée d’une conférence nationale de consensus. Son objectif était de réunir le pouvoir et l’opposition autour d’une même table. Mais, les deux parties ont refusé de répondre favorablement à l’invitation.
Essaïd Wakli