Pour éviter de « nouveaux dérapages », comme celui qu’a produit la rencontre entre Abderrezak Makri et Ahmed Ouyahia, la CLTD (Coordination pour les libertés et une transition démocratique) s’est réunie, d’urgence, lundi à Alger. Et une fois n’est pas coutume, c’est le président du Front pour la Justice et le développement (FJD), Abdellah Djaballah, qui a présidé la réunion. L’objectif étant d’éviter des initiatives individuelles à l’avenir.
Les membres de la CLTD ont souligné « leur attachement à l’action politique commune dans le cadre de la CLTD et du document de Mazafran comme solution à la crise politique en Algérie ».
Les parties de la Coordination ont convenu de « poursuivre le travail dans une synergie totale à même de garantir la réalisation des objectifs communs », tout en appelant à la dynamisation de l’action liée au programme de la rentrée sociale.
Selon des sources partisanes, la récente discussion entre Abderrezak Makri, président du MSP, et Ahmed Ouyahia, a largement dominé les débats. Les participants veulent surtout éviter qu’un de leur membre ,e prenne trop de liberté. Chose qui risque de faire imploser la coalition.
Abdellah Djaballah a souvent critiqué l’initiative de Abderrezak Makri qui est parti, seul, rencontrer un représentant du pouvoir. Le leader du MSP a expliqué qu’il s’agit d’une initiative qui ne concerne pas la CLTD. Mais les autres composantes de ce conglomérat estiment qu’un dialogue avec « un pouvoir illégitime » n’est pas possible dans l’immédiat.
Essaïd Wakli