« Aussi grave que soit cette situation, nous ne céderons à aucun chantage, aucune pression, aucun ultimatum, fût-il le plus odieux, le plus abject », a déclaré François Hollande devant la presse ce mardi en fin de matinée, depuis le siège de l’Organisation des Nations Unies. Il a, par la même occasion, réitéré son soutien aux autorités irakiennes.
Ces déclarations font suite aux propos de Manuel Valls ce matin assurant qu’ « aucune discussion, aucune négociation » ne serait engagé avec les ravisseurs d’Hervé Gourdel, le touriste français enlevé en Kabylie dimanche soir. François Hollande a ainsi réaffirmé la position de la France vis-à-vis du terrorisme. A savoir le non-respect de l’ultimatum imposé par le groupe terroriste et le non versement d’une rançon.
Connu sous le nom de Djounoud Al Khalifa (« soldats du califat »), le groupe terroriste qui revendique l’enlèvement du touriste français s’est séparé d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), il y a quelques jours de cela pour se rallier aux djihadistes de Daech.