Après avoir assisté, la semaine passée, à une réunion de la fédération d’Alger de son parti, le RND, Ahmed Ouyahia est revenu, ce jeudi, au-devant de la scène politique. L’ancien Premier ministre a assisté ce matin à la réunion du Conseil national de son parti, tenu à Alger.
Si lors de la première rencontre, l’homme s’est réservé de parler, Ahmed Ouyahia ne s’est pas empêché de répondre sous l’insistance des journalistes. « Le parti est entre de bonnes mains », a-t-il indiqué. Interrogé sur les raisons de son absence lors de la dernière session du Conseil National, Ahmed Ouyahia explique qu’il «était pris » par ses occupations officielles.
C’est donc devant l’ancien secrétaire général que Abdelkader Bensalah a prononcé un discours où il accuse, une nouvelle fois, l’opposition et défend le bilan de son activité à la tête de la deuxième formation politique du pouvoir. Pour le secrétaire général du RND, l’opposition «menace de sortir dans la rue et doute de la légitimité du Président». Cela est assimilé à «putsch contre la volonté du peuple». Il accuse même Saïd Sadi, sans le nommer, de pousser le débat jusqu’à l’atteinte « à l’Etat à ses symboles et à ses leaders historiques ».
Sur son bilan, Bensalah rappelle qu’une année après la tenue du Congrès de son parti, «nous avons instauré les pratiques démocratiques et le débat libre». Il en veut pour preuve les « activités du terrain » qu’ont accompli les responsables du RND. « Nous sommes convaincus que l’activité politique ne se fait pas dans des salles fermées ou dans des salons, mais en s’approchant des masses populaires ».