Malgré le respect de toutes les dispositions réglementaires, l’administration n’a toujours pas délivré d’autorisation aux redresseurs du FLN afin de tenir une réunion extraordinaire du Comité central.
Certains d’avoir réuni les 2/3 des membres du Comité nécessaires (des sources parlent de 257 personnes sur un quorum de 216 membres), les opposants à Amar Saâdani se sont rendus, cette matinée de lundi 11 février, au siège de la wilaya d’Alger afin de déposer une demande de tenue d’une réunion publique, prévue le 13 février prochain. Ils sont représentés par Abdelkader Cherar, Kassa Aïssi et Boualem Djaffar. «Nous avons discuté avec le DRAG qui nous a demandé de consulter ses supérieurs. Il n’est plus revenu. Nous avons tenté de rencontrer le chef de cabinet du wali. Son bureau était fermé. Nous attendons», avait confié au téléphone un membre de la délégation qui fait le pied de grue au siège de la wilaya.
En fin de journée, la délégation s’est rendue à la réalité : ils doivent revenir demain. « Nous n’avons trouvé personne pour nous faire un accusé de réception », se désole un autre membre de la délégation que nous avons contacté au téléphone.
Pourtant, les opposants à la direction du FLN ont suivi toutes les étapes réglementaires nécessaires. Mais en l’absence d’une volonté politique, les opposants à Amar Saâdani ne parviendront probablement pas à obtenir le quitus nécessaire à la tenue d’une réunion qui devra normalement destituer l’actuel secrétaire général du parti.
Les trois mandataires du FLN vont retourner effectuer leur demande mardi matin. Mais entre temps, ils devront s’attendre à tout.
Essaïd Wakli