Une partie des députés de l’Assemblée populaire nationale veut plus d’avantages. Ils ont préparé un projet de loi qui prévoit entre autres un statut du député équivalent à celui d’un ministre.
Premier parti politique à réagir après la publication de cette information, le FFS s’est démarqué de la démarche et dénonce «une certaine presse » qui nourrit « l’amalgame ».
« Les députés du FFS se démarquent de toute revendication salariale et ne demandent rien pour eux. Ils sont actuellement mobilisés dans le cadre de la campagne de sensibilisation et de mobilisation de leur parti, auprès de leurs compatriotes, pour la tenue de la Conférence Nationale de Consensus (CNC) », précise le document signé du chef du groupe parlementaire du FFS. « Les députés du FFS dénoncent avec la dernière énergie les amalgames d’une certaine presse qui n’a aucun souci de l’éthique et de la déontologie de la profession », ajoute le document. Le document distribué jeudi dernier au siège du parlement est signé uniquement par « cinq députés ».
Ce n’est pas la première fois que des députés tentent de s’offrir des avantages aussi importants. Il y a quelques mois, un groupe de parlementaires avait réclamé l’augmentation de la prime de logement à 100 000 DA. Elle est actuellement de 63000 DA.
En plus d’un revenu net de 400 000 DA/mois (salaires+indemnités), les députés bénéficient d’un régime de retraite très avantageux. Un député qui accomplit deux mandat successifs peut bénéficier d’une retraite de cadre supérieur de l’Etat, soit plus de 320 000 DA.
Essaïd Wakli