Nouveau barrage devant l’opposition. La Coordination nationale pour les libertés et une transition démocratique (CNLTD) est empêchée, une nouvelle fois, de tenir une conférence publique.
Le parti Jil Jadid, chargé de demander une autorisation pour la tenue de la conférence, mardi 5 mai, au niveau du Centre culturel Azedine Medjoubi à Alger, explique, dans un communiqué, que les services de la wilaya d’Alger ont refusé de délivrer le fameux sésame. Alors que la demande d’autorisation a été introduite depuis une quinzaine de jours, l’administration a donné une explication surprenante pour justifier son refus, à savoir que l’infrastructure « abrite des activités culturelles » et non politiques. La rencontre devait porter sur gaz de schiste et « l’avenir de l’énergie » dans notre pays.
Le parti Jil Jadid, que préside Sofiane Djilali, dénonce le refus de la wilaya d’Alger et met en cause « une attitude arbitraire » qui rappelle « l’absence de libertés et de démocratie » dans le pays.
Ce n’est pas la première fois que les autorités ont refusé d’attribuer une autorisation aux activités des partis de l’opposition. Ces derniers ont même été contraints, à plusieurs reprises, d’animer des conférences dans leurs sièges respectifs. Une attitude que l’opposition n’arrive pas à comprendre d’autant plus que les autorités ne cessent de louer le « rôle » de l’opposition.
Essaïd Wakli