Le secrétaire général du Front de libération national (FLN), Amar Saïdani a été, une nouvelle fois, très virulent envers le mouvement « Barakat! » en particulier et ceux qui s’opposent au quatrième mandat en général. Dans un entretien accordé au site Internet « Alhadath-dz », le patron du FLN s‘en est pris violemment à Amira Bouraoui, l’une des figures emblématiques de « Barakat! »
« Qui sont ces jeunes que vous évoquez (NDLR les manifestants anti-4è mandat) ? Ils représentent qui ? Qui est cette femme qui dirige le mouvement Barakat ? D’où elle vient ? Elle représente qui ? C’est quoi le mouvement Barakat ? Est-ce qu’il est agréé ? Est-ce qu’il dispose d’une autorisation qui lui permet de sortir dans la rue et de drainer des jeunes avec lui ? Qui sont-ils ? Ils sont entrain de conduire les jeunes vers l’inconnu», a répondu Amar Saïdani à propos d’une question relative à ceux qui s’opposent au quatrième mandat.
Celui-ci a également développé un discours «sécuritaire» lié à tout ce qui se passe dans certains pays. Il s’est demandé, à cet effet, s’il n’y a pas de risque de dérapages quand les citoyens sont dans la rue. Pour Amar Saïdani, appeler les gens à sortir dans la rue c’est prendre le risque qu’il y est des blessés ou carrément des morts. Il citera comme exemple les «révolutions arabes» dont certains pays ont exposés, indique-t-il. En somme, pour le secrétaire général du FLN, le Chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika dispose d’un capital sympathie énorme à travers tout le territoire national notamment dans les villes et villages les plus éloignés. Ce qui se passe dans la capitale n’est pas représentatif de l’Algérie, conclut-il.
Elyas Nour