La présidence de la République envoie, depuis quelques jours, des invitations aux partis politiques, médias et personnalités nationales pour assister à la traditionnelle cérémonie célébrant l’anniversaire du 1er novembre. Mais y assistera-t-il seulement ?
Depuis quelques jours, les invitations aux festivités du 1er novembre sont adressées, par la présidence de la République, aux personnalités nationales et au corps diplomatique. Car, par tradition, les cérémonies du 1er novembre, qui se tiennent au Palais du peuple, sont présidées par le chef de l’Etat. Depuis son arrivée au pouvoir, en 1999, Abdelaziz Bouteflika n’a jamais dérogé à la règle. Mieux, il fait de cette date un symbole en y invitant les anciens chefs de l’Etat, aujourd’hui tous disparus à l’exception de Liamine Zeroual qui n’a jamais répondu présent.
Sauf que, cette fois-ci, les choses risquent de se passer autrement. Immobilisé suite à un accident vasculaire cérébral, le chef de l’Etat est dans l’impossibilité d’assurer une telle activité protocolaire. Sauf grande surprise, ce sera, une nouvelle fois, le Premier ministre Abdelmalek Sellal qui présidera cette cérémonie. Et ce ne sera pas une première. Puis que lors de la fête de l’Aïd-El Adha, par exemple, c’était bel et bien la présidence qui avait envoyé les invitations. Mais la réception avait finalement été assurée par Abdelamlek Sellal et les présidents des deux chambres du parlement.
Abdelaziz Bouteflika, qui n’a présidé qu’un bref Conseil des ministres en octobre, depuis son accident vasculaire cérébral, va-t-il enfin revenir au-devant de la scène politique en recevant lui-même ses invités au Palais du peuple ? Réponse demain.
Essaïd Wakli