Dans la course à l’élection présidentielle d’avril 2014, Abdelaziz Bouteflika joue le tout pour le tout. Il cherche la meilleure manière d’éliminer – politiquement – ses éventuels adversaires et rester presque tout seul dans l’arène.
Selon certaines sources plus au moins au faîte des affaires politiques du pays, le chef de l’Etat aurait proposé un poste d’ambassadeur à Ahmed Ouyahia, probable candidat à la présidentielle. On avance que pour éloigner son ancien Premier ministre, Abdelaziz Bouteflika voudrait l’envoyer à New-York. Exactement comme avait fait De Gaulle, il y a 50 ans, avec les anciens compagnons qui l’avaient accompagné durant son règne en France. « Loin des yeux, loin du cœur », dirait le proverbe.
Ouyahia n’est pas le seul personnage à avoir reçu cette proposition. Pour faire diversion sur « son plan anti-Ouyhia », Abdelaziz Bouteflika aurait proposé un poste similaire à Abdelaziz Belkhadem. Ce dernier pourrait être envoyé comme ambassadeur dans un pays du Golfe. Selon les informations distillées par des sources concordantes, Ahmed Ouyahia aurait décliné l’offre transmise par Abdelmalek Sellal.
En vérité, ce n’est pas la première fois que Bouteflika a recours à ces méthodes. Pour éloigner le Général Larbi Belkhir des affaires du pays, ce dernier avait été envoyé comme ambassadeur à Rabat, au Maroc. L’ancien homme fort du régime est revenu en Algérie dans un cercueil des années plus tard.
E. W.