Les promesses d’un monde meilleur continue à affluer en Algérie. A l’heure de la pré-campagne électorale pour l’élection présidentielle du 17 avril prochain, tous les candidats tentent de séduire les électeurs algériens en leur promettant monts et merveilles. Mais certaines promesses dépassent l’imaginaire et intriguent par leur excentricité.
En effet, certains candidats n’hésitent pas à prendre des engagements qu’ils peuvent difficilement honorer. Ainsi, un candidat indépendant vient de promettre tout bonnement aux Algériens la suppression des visas schengen dans les six mois qui suivent son élection à la magistrature suprême. Le Dr Djilali Abdelkhalek, originaire de Annaba, assure dans son appel adressé aux Algériens qu’il est capable d’arracher aux partenaires européens la suppression pure et simple des visas schengen pour tous les Algériens. Pour cet enseignant universitaire et ancien président de l’APW d’Annaba, cette promesse est réaliste et réalisable. En plus, cet interlocuteur qui brigue la Présidence de la République fixe même un délai minime, à peine six mois, à cet engagement et affirme sans aucune crainte qu’il va réussir à obtenir aux Algériens la suppression des visas schengen.
Ce docteur ne manque pas de promettre aussi aux Algériens qu’il va fournir un logement à toutes les familles algériennes dans une période qui n’excède pas les 5 ans. Le Dr Djilali Abdelkhalek s’engage aussi à créér pas moins de 10 millions d’emplois dans les 5 années à venir. Toutes ces promesses mirobolantes, Djilali Abdelkhalek assure pouvoir les tenir. Avec lui l’Algérie changera donc de visages. Mais les Algériens en sont-ils convaicus ? Au regard des commentaires que lui laissent les internautes, il n’y a pas de quoi être optimiste. Les Algériens sont certainement des rêveurs. Mais en politique, ils préfèrent rester pragmatiques et réalistes.