Pressions politiques sur le quotidien Echorouk/ « Honte à ce gouvernement qui veut nous faire taire »

Redaction

L’interruption brutale du tirage du quotidien arabophone Echorouk au niveau des deux imprimeries publiques la SIA et la Simpral à Alger n’a aucune relation avec les déclarations incendiaires faites par la candidate du FFS, Salima Ghezali, lors de l’émission animée par Khaled Drareni et diffusée sur Ehcourouk News TV. 

C’est du moins ce qu’assure à Algérie-Focus, Adlène Mellah, le conseiller du directeur général du groupe Echorouk, Ali Fodil. « Les autorités nous ont informées de cette interruption de tirage à 18 H 30 alors que l’émission de Khaled Drareni a été diffusée à 19 H 00 », précise Adhlène Mellah.

Ce dernier n’a pas ménagé, pour autant, le gouvernement dirigé par Abdelmalek Sellal. « Honte à ce gouvernement qui veut nous faire taire. Honte à vous monsieur Sellal qui exercez des pressions sur un quotidien populaire et respecté par tous les Algériens », s’indigne Adlène Mellah selon lequel le Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, n’a jamais toléré ces pratiques de la censure. « Les Algériens connaissent la crédibilité du quotidien Echorouk et ces tentatives d’intimidation ne réussiront pas à nous affaiblir », explique le même interlocuteur d’après lequel les autorités cherchent à imposer leur diktat au groupe Echorouk à travers ces pressions.