« Quand j’avais annoncé à Abdelaziz Bouteflika ma volonté de quitter Paris, il m’avait dit : Partout où vous serez, j’irai. Et il est venu »

Redaction

Le médecin personnel du Président de la République, Jacques Monségu, a enfin parlé ! Ce  spécialiste de la cardiologie interventionnelle a fait des révélations concernant sa relation avec Abdelaziz Bouteflika et l’évolution de son état de santé. 

Le Président algérien, Abdelaziz Bouteflika n’a pas été transféré, à la mi-décembre, à l’hôpital Val-de-Grâce comme cela a été rapporté par certains médias. C’est son médecin personnel qui travaille au niveau du Groupe hospitalier mutualiste de Grenoble, Jacques Monségu, qui l’affirme haut et fort dans une inédite déclaration au quotidien régional français Le Dauphin Libéré.  « Les rumeurs qui ont annoncé son hospitalisation au Val-de-Grâce à la mi-décembre, étaient de l’intox ! Ça, je peux vous l’assure »», a assuré ce médecin français qui n’a pas hésité à faire des révélations croustillantes concernant sa relation avec le Chef d’Etat algérien.

« Quand je lui avais annoncé ma volonté de quitter Paris, il m’avait dit : Partout où vous serez, j’irai. Et il est venu », a expliqué, ainsi, Jacques Monségu, d’après lequel l’établissement grenoblois où Abdelaziz Bouteflika est soigné est un « centre est assez unique ». « D’abord par son plateau technique puisque, fait très rare, il comprend trois salles : une pour la cardiologie interventionnelle, une autre pour les actes cardiaques et vasculaires périphériques, et une autre encore, pluridisciplinaire, pour les poses de pacemaker notamment. Ensuite, nous sommes en capacité d’effectuer des interventions très complexes, comme les opérations par voie radiale ou le traitement des occlusions coronaires totales chroniques », détaille Jacques Monségu.

Ce dernier a tenu, néanmoins, à démentir les informations faisant état de la fermeture de tous l’étage, pour les autres patients, au moment de l’hospitalisation d’Abdelaziz Bouteflika. «Contrairement à ce qui a été dit, un étage entier ne lui avait pas été réservé. Mais c’est vrai qu’en raison de sa qualité de chef d’État, avec la sécurité que cela exige, plusieurs chambres lui avaient été dédiées. Mais sa venue n’a annulé aucune des interventions programmées ces jours-là», précise-t-il. Monségu rappelle, en dernier lieu, qu’il a commencé à suivre le chef de l’Etat algérien depuis dix ans. «C’est particulier la médecine du cœur, il y a une symbolique puissante qui arrive à créer des liens très forts entre les soignants et les patients. Le cœur, c’est la vie. Alors, oui, je peux dire que j’ai des liens d’amitié avec le président algérien», a-t-il enfin ajouté.

Avec Elyas Nour