Que faisait un avion présidentiel algérien à Roissy en France ?

Redaction

Les rumeurs autour de la santé d’Abdelaziz Bouteflika vont de plus belle. Le chef de l’Etat aurait quitté l’Algérie pour se rendre en Suisse dans une clinique spécialisée pour se soigner de ses nouveaux problèmes de santé. Aucune annonce officielle n’est venue confirmer cette information, mais plusieurs sources indiquent qu’un avion présidentiel s’est bel et bien posé à Paris.

Les premières informations au sujet de l’état de santé d’Abdelaziz Bouteflika ont été relayées dans un premier temps par Algérie-Express et depuis hier par la presse nationale et internationale. Plusieurs sources indiqueraient que le Président algérien « a été hospitalisé dans une clinique située à 25 kilomètres de Genève où il avait déjà fait plusieurs séjours ».  Une version tout à fait plausible au vu de la condition physique qu’affichait le chef de l’État ces derniers mois. En dépit de ces dernières suppositions rien ne permet d’affirmer que Bouteflika aurait quitté le pays, toutefois il y a de sérieux doutes à avoir quant à son état de santé.

En effet, si personne n’affirme avoir vu le président, différents indices nous mènent à nous interroger. Tout d’abord un conseil des ministres subitement annulé et désormais une information publiée ce samedi par Le Point, qui indique qu’ « un avion de la présidence aurait atterri vers 14 heures aujourd’hui à Roissy. Mais Bouteflika n’était pas à l’intérieur de l’appareil ». Certes le Président algérien n’était parmi les passagers, mais pourquoi un avion présidentiel vide aurait-il atterri en France ? Serait-ce pour dépêcher des médecins français et les ramener au chevet de Bouteflika, à Genève où il pourrait être hospitalisé comme l’a suggéré Algérie Express dans son article ? « Les médecins qui l’avaient suivi à Paris ont été appelés en urgence à Alger où ils sont arrivés quelques heures plus tard. Le décollage de l’avion du Glam de l’aéroport militaire de Boufarik jeudi en fin d’après-midi et la présence des praticiens français ont fait croire que le malade rejoignait l’un des établissements parisiens où il avait été hospitalisé à la suite de sa dernière attaque. »

Du côté de la Présidence le silence demeure, à la différence de la première attaque qu’avait subi Abdelaziz Bouteflika cette année, où El Mouradia avait très vite informer les citoyens sur l’état du président afin d’éviter les rumeurs les plus folles.

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