Le renforcement de la lutte contre la contrebande rapporte beaucoup d’argent au trésor public. Exemple avec les communes frontalières de Tebessa et Oum Bouaghi.
Les récents rapports liés à la lutte contre la contrebande ne laissent que peu de place au doute. L’activité des brigades opérant aux frontières est lucrative pour les caisses de l’Etat.
Le quotidien arabophone El Khabar rapporte dans son édition de vendredi que la vente aux enchères de produits saisis dans les wilayas de Tebessa et Oum Bouaghi a rapporté à l’Etat environ 15 milliards de centimes. Une somme d’argent récolté en un peu plus d’une semaine, lors de trois sessions de vente qui ont eu lieu les 3, 4 et 11 septembre.
Les marchandises saisies se résument en grande partie à des véhicules, légers (248) et lourds (48), utilisés entre autres par les contrebandiers de carburant, ainsi que des produits alimentaires et des vêtements. Les douanes indiquent que les quantités de carburant saisies ont été remisent aux stations de service Naftal.
D’autres opérations de vente aux enchères auront lieu dans les tous prochains jours. Jusqu’à épuisement des stocks indiquent les Douanes.
Les acheteurs sont des commerçants «légaux» disposant d’un registre de commerce. Mais beaucoup de citoyens se posent des questions sur ces ventes aux enchères. Les produits, souvent cédés à des tarifs préférentiels, atterrissent souvent chez les mêmes personnes. Dans le cas des dernières enchères, un véhicule valait en moyenne moins de 50 millions de centimes.
Elyas Nour