Un incendie a détruit trois armoires métalliques dans lesquelles étaient entreposées des archives au niveau de la direction des Douanes de la wilaya d’Oum El Bouaghi.
L’information a été rapportée, aujourd’hui, par le quotidien arabophone El Khabar. Les agents de la protection civile ont pu, certes, sauver le siège, en venant à bout du feu en une heure environ, mais la salle où étaient entreposés les documents n’a pas eu cette chance.
L’information aurait pu être anodine s’il ne s’agissait pas d’archives, d’autant plus que ce genre d’ « accidents » se répète. Au cours de ces derniers mois, trois salles d’archives de tribunaux ont brûlées. Est-ce la nouvelle technique qu’ont trouvé divers contrebandiers, malfrats et autres personnes impliquées dans des affaires de corruption pour se soustraire à la justice ? Il se pourrait bien.
Pour rappel, le 21 juillet dernier, un feu s’est déclenché dans une salle d’archive du tribunal de Hassi Messaoud, dans la wilaya de Ouargla. Une partie des documents qui étaient entreposés sur place ont brûlé. Pour couronner le tout, les autorités locales ont tout fait pour étouffer médiatiquement l’incident.
Cet incendie est le troisième événement dans le genre qui touche les tribunaux algériens depuis le mois de mars. Ainsi, le 30 de ce mois, un cambriolage a eu lieu à la Cour d’Alger. Les services de sécurité ont arrêté un jeune trentenaire et ont affirmé que celui-ci n’avait volé aucun document. Une semaine plus tard, le 7 avril plus précisément, c’était au tour du tribunal d’Oran de voir sa salle d’archives prendre feu. Trop de coïncidence tue la coïncidence ?
Elyas Nour