Quatre jours après le déraillement d’un train de voyageurs, survenu mercredi à Alger, le trafic ferroviaire a repris dimanche sur toutes les lignes du réseau de la SNTF, a indiqué ce dimanche un responsable de l’entreprise publique.
Retour à la normal. Ce dimanche, soit quatre jours après le tragique déraillement d’un train de voyageurs, qui a tué mercredi une femme de 55 ans et fait plusieurs blessés, à Alger, le trafic ferroviaire a repris sur tout le réseau national, que ce soit »pour les trains électriques que pour ceux fonctionnant au diesel », a indiqué le directeur général de la SNTF, Yacine Bendjaballah, au micro de la radio nationale.
Entamées le lendemain de l’accident »AC33 », qui a déraillé en entrant à la gare de Hussein Dey, à Alger, les opérations de dégagement de la voie ont été achevées samedi, a précisé le directeur de la SNTF.
« Une erreur humaine »
Selon les premiers éléments de l’enquête diligentée par le ministère des Transports, le sinistre est dû à une « erreur humaine ». En cause : la vitesse à laquelle avançait le train au moment de l’accident. « Il semblerait et suite aux premières lectures et analyses des enregistreurs des données de circulation du train (boites noires), que le déraillement était causé par la vitesse élevée du train au moment de son engagement sur la voie déviée, qui a été enregistrée à 108 km/h alors que la vitesse requise sur une voie déviée est limitée à 30km/h », précise le rapport préliminaire, cité par l’APS.
La rédaction avec APS