Douze aéroports situés dans des zones stratégiques de l’Algérie vont être équiper de guérites et de systèmes neufs de détection d’explosifs.
Quel est le point commun entre Djanet, In-Amenas, Illizi, El-Golea, Touggourt, El-Oued, Ghardaïa, Chlef, Bejaïa, In-Salah, Tamanrasset et In Guezzam ? Ce douze villes vont voir la sécurité de leurs aéroports renforcée. C’est ce qu’a annoncé ce dimanche l’Etablissement de gestion de services aéroportuaires d’Alger.
Les villes ont été choisies en fonction du risque terroriste auquel elles sont exposées. Proches de sites stratégiques, elles regorgent de personnel étranger facilement monnayable en cas de prise d’otages.
Les travaux promettent d’être colossaux. 88 guérites de surveillance vont être construites. Des systèmes neufs de détection d’explosifs et de stupéfiants vont également être installés.
En 2007, une attaque terroriste avait ciblé l’aéroport de Djanet. En janvier dernier, c’est le site gazier de Tiguentourine, près d’In Amenas, qui était pris d’assaut par le groupe de Mokhtar Belmokhtar. L’incident avait démontré la fragilité des installations algériennes. Or, ces lieux de pouvoir économique contribuent à la richesse du pays. Après la prise d’otage d’In Amenas, de nombreuses sociétés occidentales s’étaient retiré. British Petroleum promet désormais de réinstaller son personnel en Algérie.