Gaz de Schiste : Sonatrach ne veut pas interrompre le forage des puits-pilotes à In Salah

Redaction

Il devient de plus en plus clair aujourd’hui que les autorités ne veulent pas faire marche arrière en ce qui concerne l’exploitation de gaz de schiste, et ce, malgré la forte contestation observée au niveau des premiers essais à In Salah, dans le sud de l’Algérie.

A cet effet, Saïd Sahnoun, le PDG par intérim de la compagnie pétrolière étatique Sonatrach, a affirmé ce dimanche 8 février que l’entreprise nationale ne va nullement arrêter ses opérations de forage de puits-pilotes, actuellement en cours dans la région de In Salah. « Nous n’allons pas interrompre l’activité forage des puits-pilotes de schiste à In Salah« , a-t-il déclaré dans des propos repris par l’APS, de dimanche, avant d’ajouter : «Nous sommes sur le point d’achever cet ouvrage, c’est une question de quelques jours. Dés que nous terminerons, l’appareil (de forage) sera transporté vers un autre site d’exploration pour lequel il est programmé».

En d’autres termes, malgré les rassemblements et autres actions de contestations qui se déroulent dans différentes régions du Sud du pays, Sonatrach veut toujours s’en tenir à son calendrier en matière de forage des puis de gaz de schiste. Ce qui veut dire aussi que la compagnie pétrolière nationale va s’attaquer à un autre site.

Plus d’un mois de contestation à In Salah

Pour rappel, la ville d’In Salah connaît des rassemblements quasi-permanents de citoyens qui contestent l’exploitation du gaz de schiste, depuis début le début d’année. Un mois après le soulèvement à In Salah, le mouvement anti-gaz de schiste a touché l’ensemble du grand sud algérien.

Si, dans un premier temps, les autorités ont osé nier ces opérations pilotes, à l’image des propos d’Abdelmalek Sellal via son compte Facebook, des photos de ce qui pourraient être les premiers tests à In Salah ont été récemment diffusées sur les réseaux sociaux. Pire encore, les manifestants anti-gaz de schiste évoquent déjà des dégâts environnementaux.

Le bras de fer entre une partie de la société civile, sur place, et les autorités nationales, comprenant également la direction de Sonatrach, se poursuit donc.

Elyas Nour 

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