Le personnel de British Petroleum bientôt de retour en Algérie

Redaction

Updated on:

petrole algerie

Le personnel de compagnie pétrolière britannique, BP – British Petrolium – va entamer son retour en Algérie.

Les effets de l’attaque terroriste contre le complexe gazier de Tiguentourine commencent apparemment à se dissiper. L’ambassadeur du Royaume-Uni en Algérie, Martin Roper, a indiqué ce dimanche lors d’un point de presse que le personnel de compagnie pétrolière britannique, BP (British Petrolium), qui exploitait ce complexe en partenariat avec Sonatrach et le norvégien Statoil, « va entamer bientôt son retour en Algérie » :

BP est toujours engagée à poursuivre ses activités en Algérie. Dans  ce contexte, le personnel de cette compagnie sera bientôt de retour en Algérie.

Pour rappel, l’installation en question, située dans la ville de In Amenas, dans le sud algérien, avait subi une violente attaque terroriste entre le 16 et le 19 janvier 2013. Une prise d’otage par le groupe de Mokhtar Belmokhtar –  « les Signataires par le sang », qui vient de fusionner avec le Mujao malien – qui s’est soldé par la mort de 38 otages et l’élimination de tous les terroristes ayant pris part à l’attaque, à savoir 27 personnes. Par la suite, plusieurs compagnies pétrolières avaient retiré leur personnel.

Dans le même ordre d’idée, Statoil compte également faire revenir ses employés. Selon une information parue dans le quotidien El Khabar, une délégation de cinq cadres de la compagnie sera en Algérie ce 15 septembre pour gérer les affaires du groupe dans le sud algérien, avant le retour progressif des employés.

Le journal indique que, pour l’instant, le personnel de la compagnie norvégienne refuse d’être hébergé à Tiguentourine. Ils seront logés dans la base de Hassi Messaoud et se feront transporter quotidiennement, par voie aérienne, vers le complexe d’In Amenas, comme ce fut le cas avec les cadres de l’entreprise qui ont séjourné durant le mois d’août en Algérie. Les choses reviennent, lentement mais sûrement, à la normal à Tiguentourine.

Elyas Nour

Quitter la version mobile