Le ministre de l’Intérieur abrite depuis ce vendredi matin une cellule de crise, mise en place à la suite des violentes secousses telluriques qui ont frappé la wilaya d’Alger.
Réveil difficile pour les Algérois ce vendredi. Un tremblement de terre d’une magnitude de 5,6 est survenu ce vendredi à 5 H 11 du matin à Alger et a été suivi de deux répliques de la même violence, a confirmé le Centre de recherche en astronomie, astrophysique et géologie (CRAAG). Son épicentre a été évalué par le Centre à proximité de Aïn Benian, au niveau de la mer, à quelques 19 km d’Alger.
Si ces violentes secousses ont brutalement réveillé les habitants et entraîné des scènes de panique dans les quartiers de Aïn Benian, Bologhine, et Bab el Oued, où des familles entières ont évacué leur domicile de peur de nouvelles répliques, elles n’ont heureusement causé aucune perte humaine. C’est du moins le premier bilan rendu public par le ministre de l’Intérieur ce vendredi matin. « Aucune victime ni dégât n’a été enregistré jusqu’à présent enregistré », indique un communiqué du ministère de l’Intérieur et des collectivités locales, qui a installé une cellule de crise immédiatement après le tremblement de terre, rapporte l’APS.
Les autorités locales continuent de sillonner la capitale et ses environs pour repérer de possibles dommages. « Les services de la Protection civile entreprennent actuellement des opérations de reconnaissance pour constater d’éventuels dégâts », précise ainsi le document rendu public par le ministère de l’Intérieur. Deux colonnes ont ainsi été mobilisées pour des opérations de reconnaissance à travers la wilaya d’Alger, annonce le responsable de la communication de la Protection civile, le commandant Farouk Achour, dans des propos repris par l’APS.
La rédaction avec APS.