Le projet de la révision constitutionnelle ne changera pas ou presque pas, si l’on exclut une vague promesse de revoir l’article 51. Le projet a été définitivement adopté, ce lundi, par le Conseil des ministres.
Les seuls changement pouvant être envisagés avant son adoption par le Parlement, sont à attendre du coté du Conseil constitutionnel, qui pourra annuler ou amender un article jugé non-conforme à l’actuelle loi fondamentale. Mais au vu des mœurs du régime algérien, cela semble improbable.
Des personnalités proches du pouvoir, à l’image de Amar Saadani et de Amara Benyounès, ont dénoncé les dispositions de l’article 51 jugé «inégal» et «injuste» envers la communauté algérienne établie à l’étranger.
Essaïd Wakli