Amar Ghoul est une nouvelle fois dans la tourmente. Dans le scandale de l’autoroute est-ouest, les révélations concernant le ministre des Travaux publics ne tarissent pas. Et sa réponse « verbale » n’a rien changé à la donne.
Dans sa livraison de ce matin, le quotidien arabophone Djazaïr News a révélé –documents à l’appui- que le ministère des Travaux publics a demandé au ministère des Finances une rallonge budgétaire pour achever des structures annexes. Il s’agit surtout, ajoute le journal, de la réalisation d’échangeurs et passerelles. Les services de Karim Djoudi auraient refusé de donner un sou de plus parce que jugeant que « les marchés ont été attribués de gré à gré », en violation du code des marchés publics. Le montant est de 14 milliards de dinars et 180 millions de dollars pour la partie en devise.
Les documents publiés par le quotidien arabophone n’impliquent pas directement le ministre. Mais un autre document, émanant d’une société chinoise, prête à confusion. L’entreprise, qui construit une partie de l’autoroute Est-Ouest, a demandé aux services d’Amar Ghoul d’intervenir afin de laisser voler des hélicoptères, non dédouanés, appartenant à la société allemande Schneider Electric. Or, les services des douanes ont obligé les appareils à rester dans les hangars de l’aéroport d’Alger car manquant de documents.
Comme pour le premier « chapitre » de ces révélations, le journal précise que le département des Travaux publics ne veut pas « répondre » aux sollicitations du journaliste.
E.W.