Scandale de Sonatrach en Italie : des personnalités algériennes dans le collimateur de la justice

Redaction

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Le scandale de Sonatrach en Italie entraîne de nouvelles poursuites judiciaires en Algérie après les nombreuses révélations faites dernièrement par la presse nationale et italienne. Le parquet d’Alger a ouvert une information judiciaire dans laquelle des personnalités algériennes vont être interrogées.

Le procureur général de la cour d’Alger, Belkacem Zeghmati, a annoncé dimanche, par le biais d’un communiqué officiel, l’ouverture d’une information judiciaire pour faire la lumière sur cette affaire liée à Sonatrach. « Le parquet de la République près cette même juridiction a, en date d’aujourd’hui 10 février 2013, par le biais de réquisitions supplétives, requis le juge d’instruction en charge du dossier l’élargissement du champ des investigations à ces faits nouveaux rapportés par les différents organes de presse », précise ainsi le communiqué de presse rendu public dimanche soir.

« Suite aux informations révélées par certains quotidiens d’information nationaux et étrangers quant à l’implication de personnalités algériennes dans des faits à caractère pénal et plus précisément de corruption, et ce, lors de l’exercice de leurs fonctions au sein des institutions de l’Etat, le parquet général près la cour d’Alger informe l’opinion publique que les faits ainsi révélés sont en relation avec l’information judiciaire déjà ouverte auprès du pôle pénal spécialisé de Sidi M’hamed dans le cadre de l’affaire dite Sonatrach 2 », détaille encore le communiqué.

Concernant les personnalités, aucun nom n’a été mentioné, mais par déduction, les personnalités » lors de l’exercice de leurs fonctions au sein des institutions de l’Etat » pourraient être Chakib Khelil, l’ancien ministre de l’énergie et des mines ainsi que Mohamed Bedjaoui, ex-ministre des Affaires étrangères, au moment de l’affaire. Leurs noms ont été cités à plusieurs reprises dans les récentes révélations de l’affaire Sonatrach 2, faites par la presse italienne et algérienne. D’autant plus que la justice milanaise a mis en examen le patron de l’ENI, notamment pour ses relations proches avec Chakib Khelil et Farid Bedjaoui, présenté comme étant le fils de Mohamed Bedjaoui.