Après maintes et maintes rumeurs, le Premier Ministre a restauré la vérité en déclarant ce lundi que le Président de la République se portait bien, et que « son pronostic vital n’a jamais été engagé. »
La maladie du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, « ne sera bientôt plus qu’un mauvais souvenir ». Ces quelques mots d’Abdelmalek Sellal ont enfin permis d’obtenir une version officielle de l’état de santé du Président. Bouteflika est toujours en France où il se repose. L’intervention de Sellal intervient alors que l’inquiétude dominait en Algérie. « Je voudrais rassurer nos concitoyens sur l’état de santé de Monsieur le président de la République », a-t-il dit dans sa déclaration. Comateux, en Algérie, en France… toutes les versions ont été avancées au sujet de la situation de Bouteflika. Le Premier Ministre a mis les choses au clair : « Après avoir subi des examens médicaux à l’hôpital Val de Grâce de Paris, le président de la République, dont le pronostic vital n’a jamais été engagé et qui voit son état de santé s’améliorer de jour en jour, est tenu, sur recommandation de ses médecins, d’observer un strict repos en vue d’un total rétablissement », a-t-il précisé.
Pour ceux qui s’intéressaient d’ores et déjà à « l’après-boutef », le Premier ministre a assuré qu’il « suit journellement les activités du gouvernement, en attendant son retour pour poursuivre sa mission au service de l’Algérie et de la nation ».
Le Premier Ministre est également revenu sur l’affaire Hichem Aboud, qui est actuellement poursuivi par le Parquet d’Alger pour atteinte à la sécurité de l’Etat, après avoir déclaré que la santé du Président ne cessait de se dégrader. « Nous sommes persuadés que les Algériennes et les Algériens comprendront qu’à travers la diffusion de fausses informations par certains médias étrangers concernant le président de la République, institution républicaine garante de la stabilité et de la sécurité nationales, c’est en fait l’Algérie qui est visée dans ses fondements républicains, son développement et sa sécurité », a expliqué le Premier Ministre.
La rédaction avec APS