Selon le Président du Parlement allemand, l’Algérie n’est pas un pays populaire en Allemagne

Redaction

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Le Président du Bundestag, le Parlement allemand, Norbert Lammert en visite officielle à Alger dimanche et lundi s’est exprimé sur les relations entre  l’Allemagne et l’Algérie, et sur l’image de cette dernière auprès des Allemands.

Norbert Lammert estime que l’avenir et l’image de l’Algérie pourrait être nettement améliorée dans tous les domaines, car celle-ci en a les capacités. Dans un entretien accordé au quotidien El Watan, ce dernier estime que l’Algérie ne rayonne pas dans le monde car elle ne profite pas de tous ses avantages. Le président du Bundestag prend l’exemple du tourisme pour justifier ce manque de connaissance de l’Algérie par le monde. Contrairement à ses voisins maghrébins, l’Algérie souffre d’un déficit de popularité. « L’Algérie n’est naturellement pas une terre inconnue, mais quelques autres pays nord-africains sont, en particulier pour les touristes allemands, certainement plus populaires. » Les Allemands se tourneront moins naturellement vers l’Algérie, que le Maroc par exemple.

Relations internationales à renforcer

Les relations internationales de l’Algérie, notamment avec l’Allemagne et l’Union Européenne, pourraient être améliorées et profiter à tous les pays. « Même si nous tournons en rond maintenant, notre relation pourrait nettement être plus élargie compte tenu de la taille de l’Algérie par rapport à la région et celle de l’Allemagne par rapport à l’Union européenne », affirme le président du Bundestag.

Améliorer sa visibilité par l’échange et l’accueil économique

Norbert Lammert souligne également les difficultés rencontrées par les investisseurs allemands qui les dissuadent de venir en Algérie. Il met en évidence le potentiel du marché algérien, mais « ce potentiel n’est pas exploité pleinement. Lorsqu’on pose la question aux entreprises allemandes si elles sont intéressées par les possibilités d’investissement en Algérie, ces entreprises évoquent un certain nombre de problèmes comme les obstacles administratifs, les procédures d’agrément extrêmement longues et l’incertitude quant à la possibilité de faire valoir leurs droits », précise-t-il. En effet l’administration algérienne est très compliquée pour les acteurs économiques étrangers qui se découragent devant la complexité de la législation algérienne, et préfèrent se tourner vers des pays qui leur facilitent beaucoup plus la tâche.