L’enquête Sonatrach II vient de rebondir en France : des biens appartenant à Farid Bedjaoui ont été perquisitionnés et placés sous scellés.
En Algérie, en Italie, en Suisse, au Canada … Tels sont les pays concernés par l’enquête Sonatrach II, du nom de l’entreprise nationale algérienne spoliée – du moins le pressent-on – par ses anciens dirigeants. Aux quatre pays pré-cités vient désormais de s’ajouter la France, en quête de Farid Bedjaoui, l’ancien bras droit de Chakib Khelil contre lequel a été émis un mandat d’arrêt international.
Selon Jeune Afrique, la justice française s’est mise en tête de mettre fin à sa fuite et à l’impunité dont bénéficieraient un certain nombre de hauts responsables algériens. L’enquête, ouverte en mai 2013 par le parquet de Nanterre, aurait connu un développement de taille ces dernières semaines.
Deux immeubles et un appartement appartenant à Farid Bedjaoui, situés dans le 16e arrondissement de Paris, ont été perquisitionnés par des policiers français et italiens. Ils sont depuis placés sous scellés. Les enquêteurs ont par ailleurs découvert l’existence d’une villa à Ramatuelle, près de Saint-Tropez, dont la vente a été bloquée in extremis. C’est désormais tout le patrimoine immobilier de Farid Bedjaoui de par le monde qui est sous surveillance. La justice a aussi bloqué ses comptes bancaires.
D’après Jeune Afrique toujours, une équipe du pôle judiciaire du parquet de Nanterre sera prochainement à Alger. L’occasion d’une collaboration plus poussée entre à un niveau international.