A la Sonelgaz, il n’est pas bon de dénoncer la corruption et les sombres pratiques de la surfacturation des prix de l’électricité par certains responsables véreux. Mellal Raouf, le président du Syndicat des travailleurs de l’électricité et du gaz (Snategs), vient d’être condamné à six mois de prison ferme suite à un procès orchestré à la suite de ces révélations fracassantes sur des cas de corruption avérés sur le cas de surfacturation de plus de 8 millions de consommateurs de gaz et d’électricité, dénonce dans un communiqué la Confédération Générale Autonome des Travailleurs en Algérie, de la (CGATA), CGATA.
« Mellal Raouf, poursuivi judiciairement par la direction de la SONELGAZ de Guelma pour divulgation de secret professionnel à la suite de dénonciation de surfacturation reconnue et confirmée pourtant par la CREC qui est un organe officiel de contrôle et d’expertise », s’indigne la CGATA. « Au lieu de juger les auteurs de malversations et de corruption, la justice à condamné le président du SNATEGS pour anéantir les syndicalistes, entraver l’ancrage du syndicalisme autonome au sein de la SONELGAZ déjà gangrenée par la corruption et barrer le chemin au syndicat qui œuvre à l’assainissement et à la protection de l’outils de travail qui reste l’une des missions des syndicats authentiques », souligne la même source.
« La condamnation du président du SNATEGS survient à un moment crucial ou la société en pleine effervescence contre les mesures antisociales, expriment une ferme volonté de changement des méthodes antidémocratiques et les vœux d’un dialogue social pour la construction d’alternatives politiques », conclut enfin la CGATA en rappellant « les pouvoirs publics à cesser toutes les procédures de persécutions des syndicalistes autonomes déterminés à arracher le droit à la dignité humaine quel que soit le sacrifice ».