Après Oued-Souf et Ouargla, la ville frontalière de In Guezzam a connu des émeutes violentes ce samedi. Selon des sources locales, la raison de cette émeute est essentiellement due à la mort d’une jeune tué par une balle tirée, parait-il par erreur, par un militaire.
Selon les mêmes sources, les citoyens de la région ne comprennent toujours pas la multiplication des bourdes de certains militaires. Surtout que les témoignages recueillis sur place indiquent que le jeune en question a été pris pour cible lorsqu’il a franchi la frontière algéro-nigérienne. Il a été pris pour un contrebandier. Or, les citoyens indiquent que le jeune homme a traversé la frontière pour «une visite familiale ».
L’incident a poussé mes habitants à sortir dans la rue. Des pneus ont été brûlés et des barricades dressées. Chose qui a poussé les autorités à tenter de jouer les médiateurs. Une médiation qui n’a apparemment pas donné ses fruits.
Cela intervient 4 jours seulement après les émeutes déclenchées à Oued-Souf par les citoyens qui dénoncent notamment la hausse des prix de l’électricité. Plus que cela, ces habitants s’insurgent contre la préparation de taxes qui seront imposées aux climatiseurs « énergivores». Or, ce sont souvent ces climatiseurs puissants qui aident les citoyens du Sud à supporter la chaleur. Les autorités craignent que ces émeutes ne gagnent d’autres zones du Sud dont les populations vivent dans des situation délicates.
Essaïd Wakli