La lutte acharnée pour le leadership du djihad mondial devient de plus en plus féroce. Les groupes terroristes semblent s’entredéchirer. Preuve en est, la branche libyenne de Daech a décidé de mettre à prix la tête du terroriste algérien, originaire de Ghardaïa, Mokhtar Belmokhtar.
Le premier chef d’AQMI à s’implanter hors d’Algérie, soit dans les pays du Sahel et principalement au Mali, risque à présent sa tête car il est menacé de mort par Daech. L’organisation terroriste, ayant appris que ce terroriste s’est réfugié dans la ville libyenne de Derna, a diffusé un avis de recherche contre lui, vendredi dernier.
« Cet avis de recherche est une preuve concrète de la situation conflictuelle qui règne actuellement entre les différentes factions djihadistes qui se disputent le contrôle de la ville libyenne de Derna », indique Romain Caillet, spécialiste du djihad et de l’État islamique, et qui avait déjà prévu l’éclatement d’une importante crise dans les milieux djihadistex au Yémen, comme cela s’est déjà déroulé en Syrie. Aujourd’hui, c’est au niveau de la branche de Daech en Libye que la lutte entre Al-Qaïda et l’État islamique.
Il est à signaler que L’État islamique a diffusé également une biographie sommaire de Bnemokhtar qui, selon Romain Caillet, donne « des éléments de son parcours biographique qu’on ne connaissait pas, sous réserve que les informations divulguées par Daech soient exactes».
Mokhtar Belmokhtar n’est donc pas mort comme l’a annoncé François Hollande en juin dernier, souligne lexpress.fr. Ce dernier est donc, depuis vendredi, recherché par Daech et sa tête mise à prix.
Nourhane S.