A l’occasion du 19 mars, la fête de la Victoire, Abdelaziz Bouteflika s’est adressé aux algériens dans un message lu, en son nom, par Mohamed Ali Boughazi, conseiller à la présidence de la République. Et a ce titre, le Chef de l’Etat a fait savoir que « toute Algérienne et tout Algérien a le droit de choisir la voie qui lui permet de s’affirmer ». Abdelaziz Bouteflika a reconnu également que l’Etat a pour mission de « lui garantir la liberté d’appartenance et le droit d’expression de ses convictions profondes ».
« Mais dès lors qu’il est question de la patrie, de son devenir, de sa sécurité, de sa sacralité et de sa souveraineté, nous sommes alors tous appelés à adopter une seule et même position », a nuancé Bouteflika qui a interpellé ainsi les Algériens sur la nécessité de faire allégeance à la patrie. Dans ce sens, Bouteflika a fait savoir que « s’il est du droit des citoyens de travailler et de se différencier comme bon leur semble, il est cependant, un seuil que nul ne peut surpasser. Il s’agit bien évidemment de la patrie à laquelle nous devons tous une allégeance inconditionnelle ». Une allégeance qui permettra à l’Algérie de ne plus revivre les drames du passé, a laissé entendre le premier magistrat du pays. Pour étayer ses propos, Abdelaziz Bouteflika a rappelé que « par le passé, l’ampleur de la victoire réalisée au prix de lourds sacrifices et grâce à un sens patriotique généreux nous a aidés à surmonter les difficultés et tourments y compris ceux rencontrés durant la décennie de la haine et de la destruction ».
« Ce même patrimoine béni est parvenu à transformer l’absence d’équilibre en une énergie forte qui a permis au pays de retrouver la voie qui mène vers l’oasis de la quiétude, de la réconciliation, de la cohésion et de l’unité pour enfin renouer avec le processus de développement et de relance », a conclu dans son message Abdelaziz Bouteflika.