L’attaque a eu lieu mercredi soir en Tunisie, dans deux casernes de la garde nationale Tunisienne situées à la frontière avec l’Algérie. Des groupes armés ont pris d’assaut ces points de surveillance car ils assurent la sécurité tout au long de la frontière du pays.
La caserne d’El Mella situé à Jendouba, et celle de Faj Hassine ont échappé au pire. Dans la soirée de mercredi 16 octobre, la Garde Nationale est parvenue à se défendre de deux attaques perpétrées par des groupes armés rapporte l’agence de presse italienne Ansa. Ces assauts étaient clairement organisés car ils ont ciblé des casernes actives dans la surveillance de la frontière algéro-tunisienne depuis que les activités de groupes terroristes se sont intensifiées dans cette zone devenue sensible. En effet, l’Algérie et la Tunisie coopérent ces derniers temps afin de renforcer la sécurité sur toute la bande frontalière. Les gardes tunisiens et les gendarmes algériens ont mené de nombreuses opérations de ratissage et contrôlent rigoureusement les entrées et sorties.
L’agence italienne indique que les gardes de la caserne de Faj Hassine sont parvenus à repousser rapidement leurs assaillants, et il n’y a pas eu de blessés au sein de la Garde Nationale. En revanche dans celle d’El Mella, une fusillade a éclaté, et seule l’intervention d’unités rattachées à la Garde Nationale, et l’utilisation d’hélicoptères ont permis de faire fuir les terroristes.
La situation dans cette zone devient de plus en plus tendue, les services de sécurité sont donc sur le qui-vive du côté de la Tunisie. De même pour l’Algérie, qui était en état d’alerte début octobre, craignant une menace terroriste dans l’est du pays, provenant notamment de la Tunisie.